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Le mot acouphène, terme français, vient du grec : de « akouein », entendre et « phaïnein », paraître. Cette définition équivaut au « tinnitus » anglo-saxon d’origine latine (de « tinnire », sonner, tinter).

L'acouphène est un son entendu par un individu en l'absence de stimulation sonore extérieure qui reste inaudible pour les autres personnes de son entourage (y compris son médecin).

Il peut s'agir de sifflement, de bourdonnement ou d'autres types de sons plus ou moins complexes siégeant dans les oreilles et / ou la tête.

De nombreux modèles expérimentaux existent plus ou moins complexes et complémentaires évoquant différentes origines à ces acouphènes allant de l'oreille interne au cerveau.

               

On ne connaît actuellement pas le nombre exact de personnes qui en France souffrent d'acouphènes. On ne dispose que d'estimations :

  • 15 % des français serait touchés par ce problème
  • 30 % des personnes âgées se plaignent de leurs acouphènes.
               

Les acouphènes s'accompagnent souvent d'autres signes comme :

  • Troubles du sommeil (56,9 %)
  • Acouphènes tenaces (48,6 %)
  • Problèmes auditifs (37,5 %)
  • Désespoir, dépression, frustration (36,1 %)
  • Gêne, irritation, agacement (34,7 %)
               

Il n’existe pas de classification officielle reconnue par l’ensemble des scientifiques et médecins. Les classifications les plus courantes sont de deux types :

  • en fonction de leur manifestation - acouphènes objectifs / acouphènes subjectifs
  • en fonction de l'étiologie et de sa localisation
    • otologique - l'origine est soit l’oreille externe,moyenne ou interne, soit le nerf auditif
    • centrale - située au niveau des relais des voies auditives centrales
    • non otologique - dans laquelle on retrouve les origines vasculaire, cérébrale, cervicale, ou musculaire
    • idiopathique lorsque aucune lésion, aucun autre symptôme, n’est décelé
               
Un petit rappel anatomique n'étant jamais superflu, voici simplifié la transmission et le cheminement d'un son de l'extérieur vers le cerveau.
               

L'ensemble des mécanismes mis en jeu à partir des oreilles externe, moyenne puis interne, et enfin le long des voies nerveuses auditives nous procure la capacité non seulement de détecter un son mais d'en déterminer ses caractéristiques physiques très précises.

L'information auditive sera traitée primitivement au niveau de l'oreille où elle subira une transformation essentielle : d'énergie sonore elle devient énergie électrique, capable d'être véhiculée et interprétée par le système nerveux auditif.

Au final, l'information transmise par le système auditif atteindra les aires auditives du cerveau localisées dans le lobe temporal.


La capacité de décoder la signification de ces sons, de les localiser et de les comparer à des données anciennes est réalisée dans les aires corticales et sous-corticales.

L'émergence d'un bruit anormal suit un processus complexe et progressif.

La plupart du temps, il provient du moins au début des structures extérieures au cerveau, il est donc périphérique.

Sa détection est réalisée par les centres sous-corticaux puis sa perception en temps que réalité sonore est effectuéepar les aires dites corticales.

 

Ce n'est qu'ensuite que rentrent en ligne de compte l'activation de centres gérant l'émotion (aires limbiques) et le système nerveux autonome (responsable des sensations d'accélération du cœur, des sueurs, d'angoisse …).

C'est parce qu'il y a interaction avec ces centres émotionnels que l'acouphène va déclencher une situation de stress, d'angoisse et d'intolérance.